samedi 28 avril 2007

Pardon

Pardon à ceux qui déchirèrent
Leur tendre voile et leur fierté
Pardon à tous les pauvres hères
Qui transpiraient la fatuité

Pardon à l'angélique attente
Dont les étuves se métaphorent
Le temps s'écoule dans une amphore
Comme s'il suffit de suivre sa pente!

Pardon aux aigres du présent
Pardon aux échos des pédants
Aux acryliques et aux gentianes

Les pistils longs des fleurs se fanent
Tandis que l'ombre d'un nénuphar
S'agite sous les volutes du phare.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

ce que je cherchais, merci