Pardon à ceux qui déchirèrent
Leur tendre voile et leur fierté
Pardon à tous les pauvres hères
Qui transpiraient la fatuité
Pardon à l'angélique attente
Dont les étuves se métaphorent
Le temps s'écoule dans une amphore
Comme s'il suffit de suivre sa pente!
Pardon aux aigres du présent
Pardon aux échos des pédants
Aux acryliques et aux gentianes
Les pistils longs des fleurs se fanent
Tandis que l'ombre d'un nénuphar
S'agite sous les volutes du phare.
Les bonnes intuitions du nihilisme
Il y a 6 ans
1 commentaire:
ce que je cherchais, merci
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