samedi 28 mars 2009

C'est la vie

Ce monde s'effondrait et tu regardais l'aube
Jamais de simagrées, jamais de carrés sombres
Janvier et j'en venais, peu d'autres armés de l'ombre
A force de communier, tu nias l'ode de l'aube

Et ta littérature? Pauvre fou d'écriture
Tu aimais les tragiques et tu te récriais
L'aube médiévale est la poésie des benêts
Tu étais tel enfin, car l'idiot est le pur

Le mur, le dur, le banc et le blanc des galets
L'ambre de l'armure, la sciure, les landes et les primates
Ose lancer écarlate les torves armes de l'épate
Les genèses de l'asphalte et les bans de juillet

Ne doute jamais de ta pensée dépense sans jet
Car nul ne cerne en transe le sens gris des guillemets
Un met est la vertu des optimistes inquiets.