lundi 13 décembre 2010

KO

Bientôt le chaos serine le nihiliste rouge
Enfin du vrai réel, de l'ordre et de l'oubli
Quand s'effondre un système les ragots de sortie

Tu sors de ton antre et tu pars dans un bouge bourge
Les marchands ont marché et ont perdu leur âne
N'oublie pas de passer si tu tiens la savane

Dans la cuisine les démons ont rôti leurs courges
Il est temps de comprendre sinon tu te perdras
L'erreur est divine le diable persévère en chat

La crise annonce la lumière l'étoile du levant
Si tu te rétractes prends garde à tes dents devant.

samedi 13 novembre 2010

Ampère

Quand les carottes sont cuites, nul répit pour les râpes
C'est raté, c'est taré, c'est l'envers de l'hiver
Le vert avers est contre tout éther impair
Quelle est cette mélopée qui lancine et dérape?

Minable est la souche de la fable affable et louche
Ton territoire de souche était entier dans l'ambre
Que mal te semble entier intégraux sont les membres

A n'y point trop penser tu songes et tu te couches
A trop prendre le coche tu rates la mouche et moche

Hait ta caboche en place ton asphyxie sans coche

lundi 11 octobre 2010

L'estoc

Mais oui je n'ai rien dit j'étais faible j'étais fiable
J'empiétais dans la vie à l'avis des gentils
Si tu prends ton envol dans l'envie des esprits
Öte-toi de ton vol qui fait le dieu fait le diable

Dieu et Dieu font quatre la remarque en sombre solive
Quand tout était en cartes tu engageais l'antique
De toutes tes visites courtes tu claqueras l'éthique
Mon être est tendu vers l'ère de l'âtre en olive

Un are de térébinthe replaçait la plainte rousse
Quand un clac de faucille vacillait dans l'époque
J'engage les résistants à prévoir laves et mousses

Un pic de croissance corse le piment des vautours
Au tour de ton écorce s'élançaient les sels lourds
Ne doute pas de ton crâne car il est des estocs.

mardi 5 octobre 2010

La soeur du sort

N'invoque pas l'équivoque du soliloque hanté
J'étais un rejeton de la géhenne de peu
Mes aïeux pâtissaient de leur angoisse de jeu
Tu cachais ton désastre sous le désir d'été

Après quinze ans de lutte j'ai retrouvé tes pas
J'étais apôtre du doute je crie en témoin cher
Perdue dans ta redoute tu lances la mode hiver
Le temps qui sauve ta décrépitude : tes abois

Vieillie et décrépie tu agonises en longe
Circule en sourdine sèche tu interdis la vie
La mort t'a enroulé de ses cédilles aigries
Veille à sortir du sort tu râles par tous les songes

Quand jetteras-tu l'éponge?

jeudi 9 septembre 2010

Hymne aux tumeurs

Aujourd'hui j'ai croisé un homme intègre, gens bons,
Le genre de pédant sans anathème et sans vice
Il frisait ses moustaches et chantait ses services
Sur un ton docte il énonça son air profond :

Que les complots n'existent pas, que non, que diable
Les complotistes sont délirants, détraqués et
Ils ont la berlue dès leurs complots aux aguets

Pas de complots, du sable, érable, notables, maniables,
Nous voulons vivre sans les soucis gris des rumeurs
Dans les vindictes vaincues naissent par hymnes les tumeurs.

mardi 27 juillet 2010

Bagage

Crie à la crise, crisse, dévisse, aigre vice et vis
Des buts - c'est la fin fanfaronne l'aigle fin
Le fainéant du firmament ment sur la faim
Aime le malin : il te vaut bien - de rien - élis
L'onde de choc a secoué le monde des rivages
Tu hurles au complot, parano, ta vie de côte
Pendant que l'espace accueille l'homme, les satellites
Crépitent d'obus, crimes des obtus, chimères d'élites
Les homards en ont marre des rites aux bons apôtres

Mais peu importe l'époque, la crise est la valise.

dimanche 27 juin 2010

Nain de banquier

Eh oui ce n'est pas fini la cerise sur la crise
L'envie de série n'est pas la craie des crevasses
Je n'aime pas les menteurs aux godasses pleines de crasse
Au casino des banques tu joues et tu dévisses

Le crime était trop crâne le cerveau trop en frime
Il joue dans sa bourse au couillon de la course folle
Vente de produits avariés, le diable son école
Le maître des paradis, du fisc et des crimes

Rime en rapine ruine des ravins du vin des jeux
Du pain de seigle des épices de désastre en caisses
Le déluge commencé Babel implose les baisses

Sors de ton tiroir casse tu passeras tu payeras
A force de morgue ta morve est devenue ton feu
Financier diablotin le monde est le nain las

- Du lieu.

mardi 25 mai 2010

Sans un sien sans un rien il est temps de tempête
Tentacule et tentation sont les tentes de l'aire
Nantis de nombres hantés et de nuits passagères
Combien de combles pensés ont coupé la défaite

Raison de l'oraison
Rayon de leur haillon
Rayer le rail des raies
Raz de ronds en rejet

Il est temps de tenter l'étendue de l'attente
Il hait tant étendu de l'espoir à la pente
C'est un soir de sortie il est tard il est nuit

Quand l'écho ébaubit et que l'art éconduit
L'âme de l'âne fane et fleure l'aphasie de l'ennui
Tu flânes et tu t'endors mais l'ortie hèle ta rente

mercredi 7 avril 2010

Aphasie

Ils ne comprennent rien, ils sont tristes ils sont chiens
Les artistes de la ville ont découpé les vils
Les autistes sont en files pour amarrer les tiens
Pendant que tu épies ils sont piles ils épilent
Ils sont les rillettes qui languissent dans leurs emplettes

Les naufrages et les suffrages ont la rage des lâches
Qui t'a dit tu lisais les poètes aux sonnets
Qui t'a caché l'édit des mirettes de ganaches
Ne prends pas les fumiers pour des rampes au sommet
Ils sont les layettes qui frémissent dans leurs en-têtes

Tu prends l'art pour du lard ô cochon au mitard
Mieux vaut tard que j'en mets j'en prends des laids et l'ai
Dans toute histoire de poire on retient les fous phrases

Les phases et les versets ont l'âne des milles emphases

jeudi 25 mars 2010

La terre père

L'époque est opaque épique est sa plaque de poids
Ploie l'épopée brave de la poix sans la burqa
Éponymes et partisans sont les chants des mâts
Mat et moqueur le mirador reprend son choix

Ceux qui n'ont rien compris sont les vaisseaux du luth
Les vains vampires de l'asphalte sont en pire des poires
Des renégats du nougat clair des rares histoires
Entre deux quais entre deux berges gambergent les putes

Rut est rutilant le futile de la clique à
La rage de l'espoir moire butine dans la cour courte
Un peu de miel et peu de mâle c'est le recours
Recette de la rate à registres rengaine mollah

Mollasson et molaire sont les maux de nos airs
Les oursons endémiques sont les pics du macaque
Quand les profits rétablissent l'a-rythmique des cracks
L'amer et l'avers verseront dans le vide pers

lundi 1 mars 2010

L'espoir de l'esprit

Peu de partisans perdent leur passé perspicace
Muets mentent les marchés marris qui meuvent l'amer
L'éther de l'éternité erre l'émanation
Sandre et signature sont saucissonnés sans serf

Il est des illusions qui illuminent l'ire d'île
Tant de temps à tenter de tâter le transit
Face aux fantassins les fêtes foraines feignent le feu

Nantis de nuées noires et de nombres les nectars
Rodéos rodés de ribambelles rivées rances

Exode ou examen.

dimanche 24 janvier 2010

Peu

Peu de temps, tant de peur, temps de pneu, pleut d'erreur
C'est l'étang de la glace, le printemps de nos êtres
Quand les arbres font surface et que l'an rend sa lettre
Le frère est en vain le parent pleutre de ton cœur.

Cours des miracles ou des mirages, j'entends l'esthète
Les viles trompettes qui nous accablent de leurs sornettes
Sont-ce des chalumeaux des chameaux des chants sacrés?

Les chiens chuintant ont déguerpi de leurs repaires
Respire le fer de danse de l'ennemi vipère
As-tu déjà humé le vent violent d'été?

Tant d'antan, temps d'avant, redemande le présent
L'éviction de la perle est l'affront des flamants.