mercredi 7 avril 2010

Aphasie

Ils ne comprennent rien, ils sont tristes ils sont chiens
Les artistes de la ville ont découpé les vils
Les autistes sont en files pour amarrer les tiens
Pendant que tu épies ils sont piles ils épilent
Ils sont les rillettes qui languissent dans leurs emplettes

Les naufrages et les suffrages ont la rage des lâches
Qui t'a dit tu lisais les poètes aux sonnets
Qui t'a caché l'édit des mirettes de ganaches
Ne prends pas les fumiers pour des rampes au sommet
Ils sont les layettes qui frémissent dans leurs en-têtes

Tu prends l'art pour du lard ô cochon au mitard
Mieux vaut tard que j'en mets j'en prends des laids et l'ai
Dans toute histoire de poire on retient les fous phrases

Les phases et les versets ont l'âne des milles emphases