Va, pas de vagues
L'homme est le lichen dans le sable
Il cueille des escargots d'érable
Une bague pèse plus lourd que cent dagues.
dimanche 29 avril 2007
samedi 28 avril 2007
Pardon
Pardon à ceux qui déchirèrent
Leur tendre voile et leur fierté
Pardon à tous les pauvres hères
Qui transpiraient la fatuité
Pardon à l'angélique attente
Dont les étuves se métaphorent
Le temps s'écoule dans une amphore
Comme s'il suffit de suivre sa pente!
Pardon aux aigres du présent
Pardon aux échos des pédants
Aux acryliques et aux gentianes
Les pistils longs des fleurs se fanent
Tandis que l'ombre d'un nénuphar
S'agite sous les volutes du phare.
Leur tendre voile et leur fierté
Pardon à tous les pauvres hères
Qui transpiraient la fatuité
Pardon à l'angélique attente
Dont les étuves se métaphorent
Le temps s'écoule dans une amphore
Comme s'il suffit de suivre sa pente!
Pardon aux aigres du présent
Pardon aux échos des pédants
Aux acryliques et aux gentianes
Les pistils longs des fleurs se fanent
Tandis que l'ombre d'un nénuphar
S'agite sous les volutes du phare.
jeudi 26 avril 2007
Au fond
Joins à la joie peu de tes pas
Que la trêve ne soit pas qu'un rêve
Que la vie ne soit pas qu'un puits.
Dilue la fatuité s'égrène
Le porte-voix n'est rien sans roi
L'amour de la vie sans sa naine
La reine
La haine
Sois.
Que la trêve ne soit pas qu'un rêve
Que la vie ne soit pas qu'un puits.
Dilue la fatuité s'égrène
Le porte-voix n'est rien sans roi
L'amour de la vie sans sa naine
La reine
La haine
Sois.
lundi 16 avril 2007
Astre et noir
Le soleil frétille au bout de la vue
La chaleur torpille les meilleures augures
Tandis qu'on s'entraide à briser le mur
Rien n'est plus solide que l'ombre d'un fétu.
Oublie de coller
Les meilleures aumônes
Les plus torves pensées.
Quoi que l'air atone
N'exhale plus l'automne
Mieux vaut exaucer.
La chaleur torpille les meilleures augures
Tandis qu'on s'entraide à briser le mur
Rien n'est plus solide que l'ombre d'un fétu.
Oublie de coller
Les meilleures aumônes
Les plus torves pensées.
Quoi que l'air atone
N'exhale plus l'automne
Mieux vaut exaucer.
samedi 14 avril 2007
Les sept sceaux
L'ennui et le travail
Les mamelles du sérail
Le système a perdu
Ses buts, putes et ses vues
Au bout de l'échelle grêle
Un fil fin de ficelle
Le pendu et sa corde
Pauvre de lui, ses yeux mordent
Reste même dans la corruption
Jamais n'altère la subversion
La vieille rengaine : et le dragon.
Les mamelles du sérail
Le système a perdu
Ses buts, putes et ses vues
Au bout de l'échelle grêle
Un fil fin de ficelle
Le pendu et sa corde
Pauvre de lui, ses yeux mordent
Reste même dans la corruption
Jamais n'altère la subversion
La vieille rengaine : et le dragon.
jeudi 12 avril 2007
Cormoran
Le soleil qui s'égaye
L'abeille d'habit vermeille
L'étendard, la pagaie
Le coureur sort sa veille
Tant que tu cours lourd accélère
N'oublie pas que le paradoxe
A des traits bien peu orthodoxes
Bien peu de joie tant de colère
Samson
Sans son vieux frère
Vipère
N'a que le nom.
L'abeille d'habit vermeille
L'étendard, la pagaie
Le coureur sort sa veille
Tant que tu cours lourd accélère
N'oublie pas que le paradoxe
A des traits bien peu orthodoxes
Bien peu de joie tant de colère
Samson
Sans son vieux frère
Vipère
N'a que le nom.
mercredi 11 avril 2007
Vie
Loin de la vie, toi qui t'affliges
N'oublie jamais que toute tige
Est surmontée en fin d'une fleur
Tant toute la vie a son odeur.
N'abdique jamais, jamais ne plie
Le lâche seul ploie et sans relâche
Il oublie que de toutes les tâches
La plus belle est la moins finie
Oublie, dis, luis, ris.
Avance sans le sens
Vacance d'espérance
Honore l'infini.
N'oublie jamais que toute tige
Est surmontée en fin d'une fleur
Tant toute la vie a son odeur.
N'abdique jamais, jamais ne plie
Le lâche seul ploie et sans relâche
Il oublie que de toutes les tâches
La plus belle est la moins finie
Oublie, dis, luis, ris.
Avance sans le sens
Vacance d'espérance
Honore l'infini.
lundi 9 avril 2007
Pourquoi vis-tu?
Pourquoi vis-tu?
Pourquoi respires-tu?
Nous sommes du côté des opprimés
De tous les exclus et les rejetés
Nous sommes les blessés, les déracinés.
On nous fait croire en l'argent, la prospérité
Les gagnants qui cassent
Carcasses qui tabassent
Nous on vit nos sentiments
Choses simples et vraies gens
Quitte à être perdant
Sois-le pour longtemps
Alors quitte l'apparence de l'orgueil
Oseras-tu dépasser l'écueil?
T'as du toc authentique
Tu cours après le fric
Business électrique
La grande esthétique
La classe se lasse, les diamants scintillent
T'as perdu le fil, ton étoile vacille
Fuis les illusions, les mirages présagent
De vrais carnages, t'es que de passage
Plus le temps de jouer les mages
Les enfants sages
On a nos images
Au loin la rage!
Pourquoi respires-tu?
Nous sommes du côté des opprimés
De tous les exclus et les rejetés
Nous sommes les blessés, les déracinés.
On nous fait croire en l'argent, la prospérité
Les gagnants qui cassent
Carcasses qui tabassent
Nous on vit nos sentiments
Choses simples et vraies gens
Quitte à être perdant
Sois-le pour longtemps
Alors quitte l'apparence de l'orgueil
Oseras-tu dépasser l'écueil?
T'as du toc authentique
Tu cours après le fric
Business électrique
La grande esthétique
La classe se lasse, les diamants scintillent
T'as perdu le fil, ton étoile vacille
Fuis les illusions, les mirages présagent
De vrais carnages, t'es que de passage
Plus le temps de jouer les mages
Les enfants sages
On a nos images
Au loin la rage!
Pax
Lorsque remonte le calme ressac
Passent les têtes et les saisons
Pour un peu d'air et des caissons
Nous différons de mettre à sac.
Je mange, je bois, je vitupère,
Jeu
J'examine ma tendre colère
Feu
Je suis un condensé d'éther.
A qui mieux mieux
Essaie un peu
Joue des misères
Tête de ta mère
Mieux vaut l'enfer
Offre débonnaire
Des bonnes ères d'air.
Passent les têtes et les saisons
Pour un peu d'air et des caissons
Nous différons de mettre à sac.
Je mange, je bois, je vitupère,
Jeu
J'examine ma tendre colère
Feu
Je suis un condensé d'éther.
A qui mieux mieux
Essaie un peu
Joue des misères
Tête de ta mère
Mieux vaut l'enfer
Offre débonnaire
Des bonnes ères d'air.
Bouillon de vie
La fatigue irradie son faisceau d'ombre
Tumultueuse la gageure illusoire
De longs soirs sans déboires
Reste calme, ni ne sombre
L'écho des piteux pas
N'annonce que le gardien
Des nuits claires, si serein
Des ennuis sans repas.
Tumultueuse la gageure illusoire
De longs soirs sans déboires
Reste calme, ni ne sombre
L'écho des piteux pas
N'annonce que le gardien
Des nuits claires, si serein
Des ennuis sans repas.
vendredi 6 avril 2007
Héraut
Héraut
Le magnétique crieur au torve front
Des combats, à l'acmé du ponton
Badaud
Seul Peul guigne son train.
Ne laisse rien traîner traite de l'Afrique
Etau
Le profit qui génère n'est de fric
Que frictions briques sans pitres qui étriquent
Vau-l'eau.
Je ne demande rien que la patience
Un peu de clémence, peu de démence
Victoire
A boire
Un jour tu feras moins le malin !
Le magnétique crieur au torve front
Des combats, à l'acmé du ponton
Badaud
Seul Peul guigne son train.
Ne laisse rien traîner traite de l'Afrique
Etau
Le profit qui génère n'est de fric
Que frictions briques sans pitres qui étriquent
Vau-l'eau.
Je ne demande rien que la patience
Un peu de clémence, peu de démence
Victoire
A boire
Un jour tu feras moins le malin !
lundi 2 avril 2007
Goéland
Le cygne chante et puis -
s'éteint
Plus fort, plus dur, plus haut -
sans frein
La mélodie qui nous entonne
Vaut mieux qu'une ritournelle d'automne
Quand au fin fond des mers atones
Nous parvient l'air d'impairs aphones
Ils ont largué de leurs pontons
Leurs peines par-dessus les bas fonds
Guidés par l'or de l'ennemi
Les nymphes funestes et les charpies
Communie
Sans vie, la mer n'est rien
Qu'un repaire de marins
Les vrais, les baroudeurs
Ont la tête des vainqueurs
Ils croient aux jours meilleurs.
s'éteint
Plus fort, plus dur, plus haut -
sans frein
La mélodie qui nous entonne
Vaut mieux qu'une ritournelle d'automne
Quand au fin fond des mers atones
Nous parvient l'air d'impairs aphones
Ils ont largué de leurs pontons
Leurs peines par-dessus les bas fonds
Guidés par l'or de l'ennemi
Les nymphes funestes et les charpies
Communie
Sans vie, la mer n'est rien
Qu'un repaire de marins
Les vrais, les baroudeurs
Ont la tête des vainqueurs
Ils croient aux jours meilleurs.
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