mardi 5 octobre 2010

La soeur du sort

N'invoque pas l'équivoque du soliloque hanté
J'étais un rejeton de la géhenne de peu
Mes aïeux pâtissaient de leur angoisse de jeu
Tu cachais ton désastre sous le désir d'été

Après quinze ans de lutte j'ai retrouvé tes pas
J'étais apôtre du doute je crie en témoin cher
Perdue dans ta redoute tu lances la mode hiver
Le temps qui sauve ta décrépitude : tes abois

Vieillie et décrépie tu agonises en longe
Circule en sourdine sèche tu interdis la vie
La mort t'a enroulé de ses cédilles aigries
Veille à sortir du sort tu râles par tous les songes

Quand jetteras-tu l'éponge?

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