L'enfant est ce jeune faon qui ordonne le néant
Olifant de ton feu, flamme de ton ocre estime
Quand l'absent s'époumone, tu exauçais la vie
Ne disperse pas tes mânes pour un peu de vétille
Il grandira pour toi quand tu ne seras plus
Contemple-le déjà car déjà tu es autre
Tel un disciple sans maître, tu es l'ultime apôtre
L'ombre dont le rang se mêle sans souci du fétu
Si tu visais la cible, tu manquerais de bille
Avec une once de force tu régénères l'envie
Aucun verset du tertre n'est plus fort que la rime
Je te dédie ces peaux dont tu feras ton sang
Suie.
Les bonnes intuitions du nihilisme
Il y a 6 ans
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