dimanche 25 décembre 2011

Secret

Quand la vie est trop dure sans un cri une épure
Garde le moral en haut et tes soucis au chaud
Sénégal à la France tes enfants en souffrance
Si tu te bas en lion tu retrouveras ton nom

Agis au nom du père et oublie les repères
Ton mari t'a trahi il a perdu l'avis
Il est dur de se battre contre la Justice de l'âtre
Perdue dans la grande vie on pleure et on supplie

La souffrance est une force en dessous de l'écorce
Quand les parents se quittent les enfants déméritent
Tout au bout de l'épreuve lui et tapit la preuve

Qui t'a abandonné quand sans sou tu errais
Jetée de ton logis tu cherchais tes amis
Le secret de la foi se tient au coeur de toi.  

jeudi 17 novembre 2011

Rat des vils

Le coeur vaillant j'étais ouvrier commercial
Je faisais croire à tous que j'étais mon lieutenant
Réfugié du Congo j'étais comptable brillant
Je lançais aux rieurs que j'étais général

Et moi le matamore je n'étais rien du tout
J'appartenais à cette génération en crise
Qui vous ment sur ses titres et se flatte de ses prises
Alors qu'elle brille surtout par son amour du flou

J'étais jeune, j'étais vieux je salissais mon nom
Je méprisais ma vie en changeant mon statut
J'étais de la génération des serfs vendus
Vantard du système, je suais ma soumission

Pauvre de moi, pauvres mes compères, pauvre galère
J'étais contraint à exagérer mes tourments
Pour justifier ma pauvreté, mon dénuement
Mon dénouement était d'être un tocard sans air

Etre de soupçons, ère de méprise, mépris des sphères
Je suis un escroc du boniment médiocre et fat
Je suis un rat qui joue au lion sans sa crinière

Quand je déambule on voit mon poil vil et gris
Perdu dans mes illusions pathétiques je prie
Pour que mon futur ne soit pas celui d'un cas.

mercredi 19 octobre 2011

Sans coeur et sans reproche

Regarde-le : un autre Jean Sans Coeur il travaille
A l'ONU la pauvreté l'a rendu pauvre veule
Oubliant les Libyens il tient son alibi
Il est tellement bon qu'il s'est une fois trompé

Il a collaboré avec le dictateur
Mais juré c'est prescrit si l'on abjure sa peur
Jean n'est pas proscrit il s'est dédit sans remord
Il défend l'Afrique plus encore sa renommée

Rien ne sert de travailler si l'on est calomnié
C'était un dictateur qui donnait des millions
Un pauvre fou c'est jugé et parlons d'autre sujet

L'Afrique tant défendue va crever sous le joug
Tant pis, renie-toi, tends la joue et vis ta vie
Ton avis est validé s'il est compatible


Lâche heurt

Les lâches ont fermé les yeux sur l'horreur c'est dur
De se lever se battre de jeter sans rancoeur
Etre au niveau de la vie dispense des avis
Les lâches oublient qu'ils attisent leur destruction sûre

Ils ont le ventre rempli et l'esprit lourd
Une vie de mépris n'aide pas à l'honneur
Une heure d'horreur vaut plus lourd que l'aigreur
Ils sont seuls avec leurs peines sans amour

Plus tard, quand ils se sont trompés
Ils oublient qu'ils sont égarés
Ils s'en prennent à des opportunes

Il est dur de changer
L'objectif de la thune
Est le vrai conseiller


dimanche 18 septembre 2011

Larmes et armes

On tue des innocents, on massacre des enfants
Tu n'as rien dit, les yeux clôturés par ta peur
Rien ne sert de sauver ton confort par l'erreur
Les martyrs de Libye ont foulé les perdants

Les victimes de Gaza n'ont jamais pu sortir
Intifada colère sont les armes des lance-pierres
Les surhommes en titane gravent leur coeur militaire
Pendant que l'on oublie que les traîtres sont des sbires

N'oublie jamais que le vacarme est le KO
Si le système s'effondre, le coeur en Occident
La larme à l'oeil est la fuite des gloutons bêlants

Si tu veux sauver le colonisé, l'Afrique
Prononce la faillite des banques et des casinos
Le bonheur ne s'obtient qu'en contrôlant le fric

mercredi 14 septembre 2011

A la lie bue

N'ont rien dit, rien compris, tout béni, du non-dit
Pauvres petits, leur confort ébranlé par l'OTAN
En Libye, on massacre des milliers de bandits
On égorge, on se gorge du sang des résistants

Les jeunes ont pris les armes, la menace terroriste
On ment sur al Quaeda alliée des soldats
En Occident fasciste comme au temps renégat
Les gens contents du départ du tyran autiste

Un Kadhafi sanglant, violeur et sans scrupule
Est remplacé par les sauveurs de l'Occident
Sans autre pensée que la démocratie du paon
Tue le Colonel fiel lance grave la tarentule

Les obsèques de l'Occident ont commencé tôt
Il a agressé s'est défoulé sans pitié
Il cherchait à venger son dû d'autorité
L'empire s'effondre et l'ombre du chaos prend l'écho

vendredi 26 août 2011

Chargement

Le changement a chargé a cherché a parlé
Depuis peu écouter est la marque des banquiers
Les bacs tard ont sonné le rappel et sans zèle
Ils rappliquent de côtés et réclament leur rogue stèle

Tu n'as rien dans la tête d'autre que ta pensée rêche
Quand candides et joviales ont tamisé l'esthète
Tu parcourais la messe en recherche de la quête

Les têtes des tisons sont têtues et endiablées
Il hait tant qu'il bouillonne d'infortune mijaurée

N'oublie pas de mourir avec le sourire.

lundi 4 juillet 2011

Volupté

C'est comme un enfant fier dont les parents divorcent
Et qui croit qu'encore la vie sera comme avant
Comme un naufragé qui mord l'antenne de l'étang
Et qui se morfond en cherchant l'ancre d'écosse

Point n'est besoin de croire aux mythes, aux apogées
Qui nous habitent et nous ont tant sondés serfs veaux
Volant et vitesse sont les mamelles d'ides égaux
D'idéaux torrides et arides de goulus thés

Ô toi le visionnaire sans révélation saure
Sans un peu de mystère et beaucoup de fumée
Qui sous terre s'enterre sans arrêt sans été
Rien ne sert de servir les volutes de ton sort

Car quel que soit ton arrêt, ta mort est morsure
Peu d'entrain à mourir, beaucoup à survivre vif
Quand les roches rongent l'ocre tu esquives l'empreinte du Rif
On ne meurt que pour l'éternité l'aiguillon de l'azur

mercredi 15 juin 2011

Images

L'alibi est ambré mais l'écho est KO
La chorale entre en poisse et fourbit ses tisons
Jamais époque opaque n'a donné tant de suée
Aux dominants perdus aux vertiges des aiglons
Le dirigeant sort discrédité du numéro

De faux zéro qu'il exécute sans sa bouée
Mieux vaut un culte à l'inculte fier de sa bêtise
Qui ricane et se morfond dans son rance malaise
Mais qui soupire sous terre amer s'enlise balise
S'enlacent les traces des anciens mages des douces contrées

Mais qui a fourbi les vengeances honteuses des glaises
Qui a détruit l'écho dévasté du moment
Qui a signé les arrêts du festin frugal
Martiaux et bestiaux sont les frustres des lents élans
Il arrive que l'on parte quand on arrive sans aise.

lundi 11 avril 2011

Trompette

Pourquoi t'es-tu têtu trompé de trempe d'accès de rampe
Pourquoi as-tu traîné l'aigre fil de l'ambre en ombre
Ton teint éclaire le mat à mort de ton ire sombre

Quelqu'un chercha un alter écho à ton type de trempe
Sondage et songe sont sans étau car sans aigre saut
Sont-ce de simples signes si toute essence essuie l'écho

Jamais de vagues, jamais de vogues, jamais d'asphalte
Flattez-vous de vos freins et vos pauses à pleines haltes
Car l'essaim est en suie et le suaire est en chaux

Peu m'essuie que ta trace soit perdue pour ton teint.

vendredi 4 mars 2011

Ecole

L'alcool colle à tes pores d'attache en terre dansée
Le collant de la craie ébaudit l'ivre excès
Si svelte est la savane sans son signe sidéré
Cancre, gris, cramoisi sont les pierres de l'accès

J'en viens à janvier aigre le mois des moissons d'or
Jade et rubis rois sont les stèles de nos antres laids
Engoncé dans l'estoc tu portais le baudet

La bêtise est ton âme, l'âne ton animal mort
Tu gémis sous tes tics, tu guignes le hareng saure

Sors de cet esprit vide, jette un sort à l'encre aigre.

vendredi 21 janvier 2011

Déroute

La fin d'un monde, la fin d'une mode, la faim des codes
La fin est faim, elle vous dépasse, elle vous traque, casse
Dure la fin, vivement le début, l'envol amasse
L'air du temps triste emplit l'époque opaque à solde

Quelle est cette mélopée qui dézingue un soldat
L'acmé de nostalgie à l'air gît sans retour
Tu ulules à l'avis mais tu luis à l'amour
Le dard est lardé de sombres coupes sans foi fada

Ton crime tu n'as rien dit rien compris à l'écoute
Resté dans ton muret tu scrutais la sombre hutte
Rance et rauque à souhait tu étouffes l'élan des luttes

Jette haine et sombre regret tu es toujours en voie
Par-delà minaret et par-delà l'émoi
Le chemin des sentiers écourte l'écho des routes